Nom scientifique/Nom commun : Juglans nigra et J. regia / Noyer noir
Partie(s) utilisée(s) : coques et feuilles
Constituants/Ingrédients actifs : Les feuilles de noyer anglais contiennent : environ 10 % de tanins de type ellagitanins ; 0,001-0,03 % d'huile essentielle avec du germacrène D comme composant principal ; les dérivés naphtaléniques notamment les monoglucosides de juglone (5-hydroxy-1,4-naphtholquinone) et d'hydrojuglone ; plus de 3 % de flavonoïdes, dont la quercétine et le kaempférol ; 0,8 à 1,0 % d'acide ascorbique ; acides végétaux, notamment les acides gallique, caféique et néochlorogénique.
Présentation : Les feuilles du noyer anglais, également connu sous le nom de noyer européen, sont utilisées en médecine depuis des milliers d'années, notamment pour traiter les troubles cutanés. Le noyer anglais est originaire du sud-est de l’Europe, de l’Asie Mineure, de l’Inde et de la Chine. Les feuilles, l'écorce et les coques du noyer noir, Juglans nigra L., originaire d'Amérique du Nord, ont également été utilisées traditionnellement comme médicaments par les Indiens d'Amérique et plus tard par les colons européens. L’écorce du noyer noir était mâchée contre les maux de dents et l’écorce interne était utilisée comme laxatif. La coque du fruit était mâchée contre les coliques, le jus utilisé contre la teigne et utilisé en cataplasme contre l'inflammation. Le célèbre herboriste Nicholas Culpeper utilisait le noyer européen pour « tuer les vers dans l’estomac ou le ventre ». Le jus de l'enveloppe verte était bouilli avec du miel et utilisé comme gargarisme contre les maux de bouche et de gorge et pour soulager la chaleur et l'inflammation de la gorge et de l'estomac.
Utilisation traditionnelle/avantages/systèmes corporels : Le noyer noir est traditionnellement utilisé pour aider à expulser les vers intestinaux (vermifuge/anthelmintique) et à éliminer la teigne ( Tinea corporis ). Ses propriétés astringentes sont également bénéfiques en cas d’inflammation des muqueuses (gencives, gorge, muqueuse de l’estomac…) et d’irritations cutanées.
Études cliniques/recherche scientifique/références : Blumenthal M, Goldberg A, Brinckmann J 2000. Phytothérapie : monographies élargies de la Commission E. Pub. par Integrative Medicine Communications, Pp. 401-403. Mills S, Bone K. Le guide essentiel de la sécurité des plantes médicinales. Saint-Louis (MO) : ELSEVIER Churchill Livingstone ; 2005.
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