Nom scientifique/Nom commun : Equisetum arvense / Prêle
Partie(s) utilisée(s) : Portions aériennes
Constituants/Ingrédients actifs : Plus de 10 % de composés inorganiques, dont les deux tiers sont de l'acide silicique (10 % sous forme d'acide orthosilicique soluble dans l'eau) et des sels de potassium. La prêle contient également des niveaux importants de sélénium, de manganèse et de magnésium. Les flavonoïdes sont également abondants dans la prêle, notamment : l'apigénine, la lutéoline, la quercétine et la genkwanine. D'autres composés comprennent : les alcaloïdes (nicotine et spermidine) ; les acides polyéniques et les acides dicarboxyliques rares (c'est-à-dire l'acide équisétolique) ; les saponines, notamment l'équisétonine ; et des acides phénol-carboxyliques, notamment l'acide caféique.
Présentation : La prêle, également connue sous le nom de jonc à récurer et goupillon, était traditionnellement utilisée en Europe et est approuvée par la Commission E comme diurétique pour traiter l'œdème (rétention d'eau) et pour traiter les problèmes des voies urinaires, notamment les graviers. La prêle servait également de nourriture à de nombreux peuples des Premières Nations et ses racines étaient traditionnellement données aux bébés qui faisaient leurs dents. Les Indiens d'Amérique utilisaient également le thé comme diurétique pour traiter le gravier rénal, l'incontinence urinaire et la constipation. L'extrait de prêle est utilisé en médecine pour stimuler la guérison des fractures, traiter les blessures du tissu conjonctif et favoriser la santé des cheveux, de la peau et des ongles. L'élément essentiel, le silicium, est présent en très grande quantité dans la prêle. La silice étant essentielle à la croissance et à la guérison et constituant un constituant majeur des os, du cartilage, du tissu conjonctif et de la peau, la prêle est recommandée pour prévenir et traiter les troubles liés à ces zones du corps.
Utilisation traditionnelle/Bénéfices/Systèmes corporels : Pour le système urinaire ; pour soutenir la santé du tissu conjonctif (cheveux, peau, ongles, dents, os, cartilage).
Études cliniques/recherche scientifique/références : Foster S et Duke JA. 1990. Prêle dans les plantes médicinales. Houghton Mifflin Co., New York, New York, p. 304. Flynn, R. et Roest, M. 1995. Aliments végétaux traditionnels des peuples autochtones du Canada. Nutrition, botanique et utilisation. Dans Alimentation et nutrition en histoire et anthropologie Vol. 8. Gordon & Breach Science Publishers, Philadelphie, Pennsylvanie, p. 48. Wichtl M (éd.). 1994. Equiseti herba – Equisetum (traduction anglaise de Norman Grainger Bisset). Dans les médicaments à base de plantes et les produits phytopharmaceutiques. Presse CRC, Stuttgart, p. 188-191.
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